Trebaluger
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Sur la côte sud la plage de Trebaluger est la plus belle que nous ayons vue. Pour l’atteindre il faut rejoindre Santa Galdana et avant de pénétrer dans la ville tourner à gauche vers la plage de Mitjana. Celle là est encore plus belle et a aussi une petite sœur tout aussi attirante. Malheureusement l’accès se fait en voiture jusqu’à un parking déjà bien rempli quand nous sommes arrivés dès le matin. Nous nous étions donc préparés à une marche aussi dure que celle de la semaine précédente. Encore un site à mériter mais cette fois avec la quasi certitude d’éviter la foule. A Trebaluger, pas d’escalier, pas de parking, pas de restaurant. Toutes les photos prises pendant le parcours donnent l’eau à la bouche.
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Admirons d’abord les deux petites plages tout à côté du parking. Il est
facile de comprendre pourquoi ce dernier était si bien occupé. En fait, on
ne voit pas bien les plages. Nous étions déjà haut sur la mer, vite loin du
monde.
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L’approche de Trebaluger est une merveille. Ne se croirait-on pas dans un livre de Stevenson ?
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Et voici la plage ! Nous allions être plus que bien. J’étais déjà dans l’eau nageant avec volupté quand, au large s’approchait un premier « promène couillon ». J’étais de retour sur le sable quand au large s’approchait un deuxième « promène couillon ». Jusque là rien d’alarmant. Puis le premier accosta. |
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La cata ! Il déversait en une file très allongée sa cargaison de plagistes tandis que le second accostait à son tour. Bientôt nous assistâmes au débarquement et à l’agglutinement. Après l’assaut par la route, imprévu nous devenions les innocentes victimes d’un assaut par la mer, imprévisible. Aline pesta mais résista au choc. Elle ne laissa pas la déprime l’envahir et pour faire face accepta de repartir à pied à la recherche de l’autre crique, cala Fustam, qu’un panneau nous avait annoncée. Le sentier beaucoup plus sauvage était aussi très abrupt. Bientôt il nous fallut escalader. A cause de nos tenues de plage pas du tout adaptées à la situation et de la chaleur qui commençait à peser, nous abandonnâmes la recherche et rebroussâmes chemin. |
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Ici c’est à nouveau Trebaluger vue au retour. La rivière qui se distingue nettement sur le milieu de la photo s’est arrêtée de couler avant d’atteindre la mer. Il lui manquait quelques mètres pour réussir ce parcours que réussissent partout ailleurs les rivières honnêtes. Je n’avais jamais vu pareille paresseuse et m’y baigner ne changea rien à l’étrange sentiment que m’avait laissé cette géographie inhabituelle.
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Et là c’est Aline qui a trouvé une occupation en attendant que les deux bateaux réembarquent leurs passagers et que la plage soit de nouveau agréable à vivre. Enfin !
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