Retour à Favaritx

 

 

Toujours à la recherche de plages isolées nous sommes retournés à Favaritx. Un autre chemin blanc nous mena, non pas dans la broussaille, mais sur le chantier d’une immense maison. Des ouvriers travaillaient là et Aline entreprit un contre-maître pour tenter d’avoir enfin une explication sur ces fameux chemins blancs. L’homme lui dit que tout était privé et que les accès à la côte étaient souvent condamnés. Nous eûmes la confirmation que la loi sur le littoral n’était pas à Minorque la préoccupation des propriétaires. Ils avaient du bétail et se méfiaient des touristes négligents.

Alors nous aussi nous nous sommes garés bord de route pour partir à pied dans la campagne vers un accès à la mer connu mais pas trop.

Et nous le trouvâmes.

           Nous arrivions sur les plages de plus en plus tôt jusqu’à en trouver une qui fut complètement vide. Celle ci ne serait jamais envahie ni par la terre ni par la mer. Un régal.

    

        

     

 

 

 

                Cela ne nous empêcha pas d’explorer les environs en suivant la côte. J’avais promis à Aline des vacances autrement. Elle joua si bien le jeu de la découverte qu’elle passa beaucoup moins d’heures étendue sur le sable au soleil et que sa provision de livres jamais ne s’épuisa. La mienne non plus d’ailleurs mais c’est aussi parce que je n’avais pas été très heureux dans mes choix. Marco Polo peu passionnant et très tourné vers le sexe qui fait vendre, La suite de la Main du Diable que je n’ai commencée qu’au retour et la terrible vengeance du chevalier d’Anzy qui m’embrouilla la tête avec tous ces personnages extravagants et peu crédibles.

 

                 Coucou le phare de Favaritx ! Par lui nous avons commencé les vacances, par lui nous les finissons.

 

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