De toutes les villes que nous avons traversées, Holguin fut la moins intéressante. Elle me fit l’effet d’une cité qui voulait être moderne et qui n’y arrivait pas. Elle s’exclut d’elle-même des enchantements de Cuba.
Je laisse ici ces quelques photos pour rappeler que nous y sommes passés et parce que bien voir un pays c’est tout voir y compris ce qui est banal et peu touristique. A part dans les paradis il n’est pas possible, toujours et partout, de côtoyer le beau, l’unique et l’extraordinaire. Si c’est cela que l’on souhaite, autant se contenter des endroits idylliques présentés dans les pages glacées des catalogues des agences de voyage.
Le moins quelconque est sur cette photo. Mais je doute qu’elle fût prise à Holguin.
J’allais mettre celle-ci au placard informatique. C’est vraiment une vue d’Holguin. Elle rehausse !
Où l’on voit Simone occupée à acheter un drapeau cubain. Après l’avoir beaucoup cherché, elle finit par le trouver dans cette boutique. Rendons justice à Holguin et terminons cette visite par une note positive en reconnaissant que, question drapeau, cette ville décevante était mieux branchée que n’importe qu’elle autre ville de l’île, y compris La Havane.
