Saint Denis de La Réunion
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La ville de St Denis un jour férié est une catastrophe touristique.
Rien ne bouge. Il faut tout imaginer. Et nous commençâmes tout naturellement par une église : la cathédrale Saint Sauveur qui n’avait vraiment rien d’extraordinaire. Qu’importe ! Quand la ville dort, le monument s’offre comme un refuge.
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L'ancien hôtel de ville, rue de Paris. |
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Puis nous enfilâmes la rue de Paris que nos livres nous conseillaient d’enfiler pour découvrir quelques pittoresques maisons créoles. Elles ne sont plus très en état les maisons créoles de St Denis. Je me consolais de cette pauvre découverte en me récitant un autre quatrain : Je n’aime pas les maisons neuves. Leur visage est indifférent. Les anciennes ont l’air de veuves Qui se souviennent en pleurant. Sully eût trouvé la même inspiration en arrivant à St Denis le jour du 8 mai. Et il eût, comme nous, pris beaucoup de peine à dénicher un restaurant capable de lui faire oublier la pitoyable nourriture servie dans les avions. Très honnêtement j’avais des craintes quant à la gastronomie réunionnaise. Je me disais avant le départ que les plats très influencés par la cuisine indienne, avec force sauces, allaient me contrarier. Comble de malchance nous ne trouvâmes pas mieux à St Denis qu’un restaurant indien ! Fort heureusement nous eûmes pour le soir une meilleure inspiration gastronomique en nous rapprochant du bord de mer. La terrasse de la brasserie " Le Roland Garros" y fut plus accueillante avec un menu plus conforme à nos attendus. A la nourriture du ventre nous ajoutâmes celle de l'esprit en apprenant que monsieur Garros était aviateur, né à St Denis, champion cycliste en 1903 et excellent joueur de tennis. Il n'était pas qu'un stade.
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J'avais dans l'idée qu'une île volcanique ne devait
manquer ni de lacs ni de cascades.
Voici celle du Maniquet, sur les hauteurs de St Denis. Ce n'est qu'un filet d'eau. On ne peut passer brutalement du confort de la métropole au plongeon dans l'eau claire des tropiques !
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